avis house of the dragon

House of the Dragon : que penser de cette saison 1 ?

Avis House of Dragon

Il semble que les producteurs de séries ont maintenant tendance à faire des séries avec un gros budget. Peut-être dans la perspective d’avoir un bon retour sur investissement ? Qui sait ? Toutefois, lorsqu’il s’agit de la série Game of Throne : House of the Dragon, la nouvelle série HBO, les résultats parlent d’un investissement qui a été payant. Du coup, voici notre avis sur la série.

La ligne directrice de House of Dragon

House of the Dragon est une adaptation des parties du livre « Fire & Blood » de George RR Martin en 2018. « Fire & Blood » raconte l’histoire des Targaryen, la maison aux dragons qui a régné sur les Sept Royaumes de Westeros pendant près de trois siècles.

Comme le texte d’ouverture nous l’indique, cette histoire reprend 172 ans « avant Daenerys Targaryen » et dans la neuvième année du règne de Viserys Targaryen (Paddy Considine) –  un roi dont la ligne de succession est en péril. Pourquoi ? La femme Viserys est enceinte et l’enfant sera peut-être ou peut-être pas un mâle. Si l’enfant n’est pas un héritier mâle, alors le trône de fer reviendra au frère de Viserys, Daemon. Ce dernier est un dirigeant sauvage et potentiellement tyrannique joué avec un panache sombre par Matt Smith.

Une autre possibilité si jamais Aemma ne donne pas naissance à un fils est que le trône sera pour la fille adolescente de Viserys, Rhaenyra (initialement jouée par Milly Alcock), dont la revendication est destinée à être résistée car « les hommes préféreraient mettre le royaume en feu que de voir une femme monter sur le trône de fer ». Au fil des six épisodes de début, il devient vite évident que cette ligne constitue la colonne vertébrale des thèmes et de la raison d’être de House of Dragon.

Quel est vraiment le fond de l’histoire ?

Il s’agit d’une histoire explicite sur les injustices et les indignités d’être une femme dans un système patriarcal : que cela signifie être échangé comme une marchandise pour un mariage politiquement commode, être tenu à des normes inégales en termes de désir et de comportement, ou être réduit à la machinerie des organes reproducteurs. « Le lit d’enfant est notre champ de bataille », dit Aemma à Rhaenyra dans le premier épisode, et cela se produit plus tard dans une séquence incroyablement viscérale dans laquelle le claquement de l’épée contre le bouclier, les cris des hommes qui souffrent, sont entrecoupés de la violence sanglante d’un accouchement. Il semble qu’à Westeros, la grossesse est un saut dangereux dans l’obscurité.

En terme simple : House of Dragon est une pièce plus sombre, plus solennelle et plus sophistiquée – une pièce qui n’a pas les traits larges et accessibles des premiers Game of Thrones, ni ses personnages vibrants et colorés. Il n’y a pas de Joffrey à détester ici, ni de Tyrion à encourager. Les personnages sont complexes d’une manière qui peut souvent les rendre opaques et difficiles, voire peu aimables. Mais cela ne signifie pas qu’ils ne sont pas intéressants.

Rhaenyra, par exemple, se présente initialement comme l’Arya de Game of Throne. Une fille pétillante qui se bat contre le système, mais prend des décisions pour le moins douteuses. De même, il serait facile de peindre Alicent, la future épouse de Viserys, comme Cersei. Elle est après tout une opératrice sournoise dans les coulisses et semble orchestrer la chute de Rhaenyra. Mais contrairement à Cersei, elle est motivée par plus que la cupidité et l’ambition. Elle vit dans la peur perpétuelle de ce qui se passera lorsque son mari mourra et que Rhaenyra montera sur le trône. La raison à cela est que son père, Otto (Rhys Ifans), l’a averti de ce qui se passera si Rheanyra se trouve sur le trône. En gros, son père a dit que parce que Rhaenyra est une femme, sa revendication d’être reine sera rejetée, et elle n’aura d’autre choix que de massacrer quiconque est un rival pour le trône – y compris Alicent et ses enfants.

Côté mise en scène et budget pour la série

A l’instar des débuts de Game of Thrones, House of Dragon commence doucement, mais sûrement, prenant le bien temps de construire les différents personnages, d’établir leurs étrangetés, leurs souhaits et désirs, leurs complexes relations et leurs conflits. Ensuite, House of Dragon œuvre vers des positions qui ne suggèrent rien d’autre que l’effusion de sang et de la pure violence. C’est une œuvre bien faite avec un budget bien plus conséquent que celui de Game of Thrones. Il y a des séquences magnifiques de dragons dès le début de la série avec une grande chasse festive. Le casting et le décor sont à la hauteur de la prestance de Game of Throne.

Le budget n’est cependant pas la seule différence majeure entre Game of Thrones et House of the Dragon. Ryan Condal, un nouveau venu dans Game of Thrones qui entretient une relation étroite avec Martin, et Miguel Sapochnik, le réalisateur de certains des épisodes les plus marquants de la série, auraient été inspirés par le roman de 1967 de Gabriel García Márquez « Cent ans de solitude » pour le mise en scène.

En bref

House of the Dragon diffère de Game of Thrones de diverses manières, bien qu’il soit intéressant de voir à quel point il se ressemble et se place initialement comme une continuation naturelle du spectacle. Comme pour Game of Throne, c’est toujours un plaisir d’être de retour dans ce monde de drame et de violence. D’ailleurs, les fans de Game of Throne ne seront pas dépaysés et pourront assister à ces longues petites réunions bavardes du conseil, où quelqu’un dira une phrase comme « messeigneurs, l’alliance croissante entre les villes libres a pris le nom de ‘triarchie’ ». Un petit plaisir, n’est-ce pas ?

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