La marque de cosmétique Guerlain, propriété du groupe LVMH, se retrouve au cœur d’une polémique liée à la commercialisation de sa crème “quantique”. Cette polémique, initiée par un célèbre youtubeur et relayée sur les réseaux sociaux, met en doute l’utilisation du terme “quantique” dans le domaine de la cosmétique. Guerlain se défend en affirmant que ce terme est légitime et est basé sur des avancées scientifiques en biologie quantique. Dans un contexte où les cosmétiques de luxe utilisent fréquemment des termes scientifiques pour promouvoir leurs produits, cette controverse soulève des questions sur les limites de cette pratique et l’importance de la communication scientifique dans l’industrie cosmétique.
Le contexte de la polémique
La crème “Orchidée Impériale Gold Nobile” de Guerlain est au cœur de cette controverse. Vendue au prix exorbitant de 650 euros pour 50 millilitres, cette crème est critiquée pour l’utilisation du terme “quantique”. Le youtubeur G Milgram a publié une vidéo dénonçant cette pratique et a été contacté par Guerlain pour lui demander de supprimer sa vidéo. Les réseaux sociaux se sont emparés de cette affaire, suscitant des moqueries, notamment de la part du physicien Étienne Klein.
La défense de Guerlain
Guerlain se défend en affirmant que l’utilisation du terme “quantique” est justifiée et repose sur des avancées scientifiques en biologie quantique. La marque insiste sur le fait que la communication scientifique est essentielle pour se démarquer dans l’industrie cosmétique. Julie El Ghouzzi, auteure de “Manuel du luxe”, soutient cette idée en soulignant que l’utilisation de termes scientifiques est un moyen de valoriser les produits cosmétiques.
Les interrogations suscitées par la polémique
Malgré la défense de Guerlain, la polémique soulève des interrogations quant à l’utilisation de termes scientifiques dans l’industrie des cosmétiques. Certains remettent en question la légitimité de l’utilisation du terme “quantique” dans ce contexte, considérant qu’il s’agit d’un simple argument marketing. D’autres critiquent la volonté de Guerlain de faire taire les critiques en contactant G Milgram pour supprimer sa vidéo, ce qui soulève des questions sur la liberté d’expression.
Conclusion
La polémique autour de la crème “quantique” de Guerlain met en lumière les limites de l’utilisation de termes scientifiques dans l’industrie cosmétique. Si certains considèrent cette pratique comme un moyen de valoriser les produits et de se démarquer, d’autres la voient comme une stratégie marketing discutable. Quelle que soit l’opinion que l’on se fait de cette affaire, elle soulève des questions sur la communication scientifique, la liberté d’expression et le pouvoir des réseaux sociaux dans le monde du luxe.